Convention de la WPPI à Las Vegas : Comment préparer son voyage ?

Qu’est-ce que la Convention de la WPPI ?

La Wedding & Portrait Photographers International est un événement créé il y a 37 ans par le magazine Rangefinder. La toute première convention a eu lieu au Caesars Palace de Las Vegas en 1981.

Pendant une semaine, des milliers de photographes du monde entier rejoignent cet événement pour suivre des conférences, découvrir des nouveaux outils dans le salon et faire/entretenir des amitiés.

La spécificité de la WPPI comparé aux autres événements dédiés aux photographes, c’est la diversité et le focus mis sur l’aspect business des métiers de la photographie : faire grandir son projet d’entreprise !

L’édition 2020 de la WPPI, aura lieu du 23 au 27 février 2020, au sein du convention center du casino Mandala Bay.

Où va se dérouler la WPPI 2020 ?

Depuis l’édition de l’année 2018, la WPPI se déroule au sein du plus grand casino de Las Vegas : Le Mandalay Bay.

Ce gigantesque casino est également le plus grand centre de conventions d’un casino de Las Vegas (dépassé en taille par le Las Vegas Convention Center où se déroule entre autre chaque début d’année le Consumer Electronics Show – CES).

Il n’est pas rare que plusieurs conventions et salons se déroulent au même moment que la WPPI, comme ce fut le cas en 2019. Et parfois, il faut penser au temps nécessaire pour passer d’un espace à un autre. Rien que de rejoindre le convention center depuis l’entrée du casino, il faut compter au moins 20 minutes de marche (hors arrêts aux toilettes ou au Starbucks par exemple).

Comment se rendre à Las Vegas ?

La WPPI se déroule à Las Vegas, dans l’état du Nevada. La ville possède un aéroport important relié à pratiquement toutes les villes américaines et à certains aéroports européens.

Pensez à avoir votre passeport biométrique et votre l’ESTA et peut-être votre AVE valides

Pour entrer aux États-Unis, vous devrez impérativement avoir :

  • un passeport électronique (délivré depuis 2006),
  • un accord ESTA confirmé.

Si vous êtes en possession d’un passeport français ou belge ou suisse, pour un séjour de moins de 90 jours, aucun visa n’est nécessaire. Un passeport non expiré, avec une date d’expiration d’au moins 3 mois à compter du début de séjour aux États-Unis, suffit (programme d’exemption de visa : Visa Waiver Program).

Aussi, l’administration américaine oblige chaque visiteur étranger à valider avant le départ l’Eletronic System for Travel Authorization : l’ESTA. Cet accord est valable deux ans et doit-être renouvelé si vous dépassez pendant le séjour sa durée. Nous vous recommandons de l’effectuer au plus tard 3 jours avant le départ. L’ETSA est facturé 14$ par passeport. Pour accéder au système pour valider ou vérifier votre ETSA :

Enfin, si vous transitez via un aéroport canadien (vols directs depuis la France avec Air Canada – Montréal ou Toronto – ou avec Westjet – Calgary), vous devrez également payer l’AVE :

Payez au moins votre billet d’avion avec une carte bancaire internationale VISA ou MasterCard, et prévoyez une assurance voyage

Certaines cartes bancaires offrent des prestations d’assurance pour vos voyages. Ces assurances permettent de vous prémunir d’une perte de bagages, de retard ou annulation de vol, de raisons médicales avant ou pendant votre voyage aux États-Unis.

Cependant, concernant le dernier point, sachez que les États-Unis ont un système de prise en charge des soins de santés privés. Et si par malheur, vous deviez vous rendre aux urgences dans un hôpital américain, la première chose qu’ils vous réclameront avant même de vous diagnostiquer, c’est un dépôt de plusieurs milliers de dollars !

Donc ce n’est pas forcément une mauvaise idée de prévoir une assurance de voyage spécialisée pour les États-Unis, surtout si vous avez une santé qui peut-être fragile.

Nous verrons d’autres conseils bancaires plus bas dans l’article.

Voyagez sans escale depuis Paris vers Las Vegas

Si vous souhaitez un vol direct, sachez qu’actuellement, une seule compagnie aérienne propose ce service depuis la France vers Las Vegas :

Cette jeune compagnie low-cost propose des tarifs attractifs. Cependant attention, tout est en option, depuis les repas à bord (11h00 de vol) jusqu’au nombre de bagages en soute et en cabine à emporter.

Question services et sécurité, rien à redire. Les avions sont neufs et les équipages compétents. De plus, les normes européennes sont les mêmes pour toutes les compagnies aériennes.

Sachez que LEVEL est une filiale des compagnies du groupe AIG, qui regroupe entre autres British Airways, Iberia, Aer Lingus ou encore Vueling.

Choisissez un vol direct avec une escale depuis un aéroport européen

Il existe également d’autres possibilités de rejoindre Las Vegas en vol direct depuis un aéroport européen, sans escale aux Etats-Unis ou au Canada ou en Grande-Bretagne :

Cependant, concernant la compagnie Condor, sachez qu’il plane un doute sur son avenir suite au récent dépôt de bilan de sa société mère qu’est Thomas Cook. De ce fait, je ne choisirais pas par précaution cette compagnie aérienne pour mon propre voyage, malgré les assurances.

Inconnus du Brexit obligent, évitez par prudence les escales dans les aéroports britanniques

Sur fond de Brexit, nous ne vous recommandons pas de faire une correspondance via les plateformes aéroportuaires de Londres. Car en cas de « no-deal », les compagnies britanniques pourraient perdre leurs droits d’atterrissages dans les aéroports européens, dont ceux en France.

De même qu’aucune information n’est disponible sur le besoin ou non de visa pour la Grande-Bretagne, y compris si c’est juste pour un transit dans les aéroports britanniques.

Et si vous deviez choisir une ou plusieurs escales en Amérique du Nord ?

Il existe de nombreuses possibilités d’escales via les aéroports américains et canadiens. Cependant, voici quelques remarques à prendre en compte :

Durée de correspondance :

Lorsque vous transitez depuis l’Europe via un aéroport américain, il faut penser au temps nécessaire pour passer la douane à votre arrivée aux Etats-Unis ou au Canada. Car il faut penser qu’il faut prévoir à la fois le retard de votre vol, mais également la longue queue aléatoire. Penser qu’un petit aéroport sera mieux qu’un gigantesque peut-être une mauvaise idée. En début d’année, lors de mon voyage à La Nouvelle-Orléans en vol direct depuis l’Europe, nous avons passé au moins 1h30 pour passer la douane, alors que nous étions qu’un seul avion international à l’heure d’arrivée.

Temps de transit :

Il vous faudra récupérer votre bagage pour le dédouaner et ensuite le déposer à l’enregistrement à nouveau. De même que dans certains aéroports, lorsque vous voyagez avec une compagnie européenne avec un autre vol avec une compagnie américaine, il vous faudra changer de terminal d’aéroport. Par exemple, imaginons que vous voliez depuis Paris CDG vers Los Angeles LAX, vous arriverez au terminal Tom Bradley et vous devrez vous rendre avec vos bagages au terminal de la compagnie aérienne Delta Airlines…

Temps de passage à nouveau à la sécurité :

Une fois arrivé au terminal de la compagnie de correspondance, vous devrez à nouveau passer la sécurité aérienne. Attention dans ce cas à vos achats en boutiques hors taxe, car les bouteilles d’alcool vous seront confisquées. Mais surtout, selon les heures de pointe dans les terminaux, le temps de passage peut-être long.

Caprices de la saison hivernale :

Dernier point à ne pas négliger, c’est qu’en février, toute la partie nord-est des États-Unis et du Canada peut être prise dans une tempête de neige. Et la conséquence, c’est le retard, voire l’annulation de vos vols allers comme retours. Donc, surveillez bien les escales proposées pour votre vol. Personnellement je privilégie les aéroports de la côte ouest (Seattle SEA, Portland PDX, Denver DEN, San Francisco SFO,  ou du sud des États-Unis (Atlanta ATL, Houston IAH, Dallas DFW ou Miami MIA).

Attentions aux frais de bagages avec une majorité de compagnies aériennes :

Un tarif peut cacher des mesquineries imprévues : le prix des bagages n’est généralement jamais inclus dans le prix des billets entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Ce sont les fameux tarifs « Basic Economy » qui diffèrent du tarif « Economy » entre autres par le fait que seul un bagage à main est autorisé dans le prix du billet. De même qu’il vaut mieux privilégier donc billet complet depuis l’Europe vers Las Vegas. Et non par exemple un premier billet pour un vol Paris CDG > Los Angeles LAX, puis un aller-retour séparé Los Angeles LAX > Las Vegas LAS.

Escale dans une autre ville américaine avant de rejoindre Las Vegas :

Il est possible de faire escale par exemple à San Francisco ou Los Angeles ou encore Miami.

Si vous deviez choisir une compagnie aérienne pour rejoindre ensuite Las Vegas, je vous recommande la meilleure compagnie low-cost américaine :

Cette compagnie est la mère de toutes les compagnies low cost du monde entier. J’aime franchement voyager avec cette compagnie, car avec elle, pas de problème de frais cachés, car les bagages par exemple sont inclus dans le prix ! Oui, en plus d’un bagage en cabine, vous pourrez enregistrer gratuitement deux bagages !

Pour en savoir plus sur le succès et la rentabilité de Southwest Airlines, lisez mon article sur notre blog dédié à cette entreprise inspirante et qui vous fera changer d’avis sur les mauvais échos souvent relayés sur les entreprises low-cost.

De même, si vous êtes plus téméraire et que vous souhaitez vivre une expérience différente, je vous recommande cette compagnie low-cost de classe affaires :

Voici un article dans un site dédié aux retours d’expériences de voyages aéronautiques : Mon article sur le site Flight-Report de mon vol avec JetSuiteX.

JetSuiteX propose des vols depuis les aéroports de Burbank BUR (est de Los Angeles, à côté des studios de Hollywood), d’Orange County SNA (sud de Los Angeles), Oakland OAK (est de San Francisco) et Phoenix PHX vers Las Vegas et comme pour SouthWest Airlines, pas de problèmes suppléments pour les bagages en soute.

Venir de Las Vegas depuis la Californie :

Il est possible de louer une voiture pour aller sur Las Vegas par la route et revenir en avion (pas de frais élevés de restitution à Las Vegas plutôt que le point de départ).

Le trajet le plus rapide est entre la grande région de Los Angeles et Las Vegas (environ 5 heures si vous n’êtes pas trop embêté par les bouchons).

Cependant, même s’il est possible de partir de San Francisco vers Las Vegas, je ne vous le recommande pas. Tout d’abord parce qu’il faudrait plus d’une journée de trajet, mais surtout prévoir une escale d’une nuit dans le fameux désert de Death Valley où les offres d’hébergements sont rares.

De même qu’il est possible de rejoindre Las Vegas depuis Phoenix ou encore Salt Lake City, mais attention au temps de trajets longs et aux excès de vitesse qui sont très vite réprimandés par de grosses amendes de policiers.

Où se loger à Las Vegas et comment comprendre les frais cachés des hôtels ?

La WPPI sera organisée à l’extrémité sud du « Strip » (Las Vegas Boulevard sur Google Maps). Cependant, les tarifs de l’hôtel sont onéreux et les chambres assez classiques dans l’ensemble.

Cela ne justifie donc pas les tarifs proposés, surtout si l’on compare les différentes options possibles d’hébergements sur le Strip ou ses environs.

Hébergement dans un hôtel à proximité immédiate du Mandalay Bay

Juste à côté du Mandalay Bay, il y a deux autres établissements aux tarifs plus avantageux :

Cependant, attention aux tarifs attractifs à première vue. Car ces prix ne comprennent généralement pas :

  • la taxe de séjour,
  • les taxes de 8,15%,
  • les resorts fees,
  • la taxe de 13,38% sur le montant des resorts fees.

De ce fait, lorsque vous consultez directement les tarifs offerts par les sites internet des établissements, ne vous précipitez pas les yeux fermés, car ces tarifs sont sans les différentes taxes et surtout les fameux « resorts fees » qui peuvent être supérieurs aux prix de base des chambres.

Un conseil, privilégiez les sites de type Expédia.fr ou autre Booking. Ou encore si vous connaissez l’établissement que vous souhaitez prendre, comparez avec des sites comme Trivago.fr.

A titre personnel, nous avons pour habitude de prendre nos chambres au Oasis at Gold Spike (anciennement Hooters Casino & Hotel). Un casino-hôtel à taille humaine, au rapport qualité/prix imbattable et proche du Mandalay Bay (20 minutes de marche et de transports gratuits en tramway). A l’heure d’écriture de cet article, une chambre double du 21 au 28 février 2019 est facturée par Expedia 444€ taxes et resort fees inclus, soit 222€ la semaine par personne si vous partagez votre chambre. Et en plus, si vous avez une voiture, le parking est gratuit, ce qui n’est pas le cas dans les autres établissements !

Hébergement en AirBnB, pas ma recommandation

Las Vegas propose de nombreux « condos » et maisons en location via la plateforme AirBnB. On peut penser que ce soit une bonne idée en soit, mais attention. Car ces appartements ou maisons sont généralement éloignés du Strip et nécessitent des déplacements en Taxi, Uber ou en voiture de location (attention aux parkings payants dont au Mandalay Bay).

De même que Las Vegas est une métropole de plus d’un million d’habitants, en plus des très nombreux touristes. Voyager d’un quartier à un autre peut demander énormément de temps de trajet. Et les transports en commun sont rares à Las Vegas, royaume de la voiture, des taxis et des chauffeurs Uber/Lyft.

Quel montant prévoir pour les repas ?

Las Vegas est une sorte de parc d’attractions pour adultes. Comme à Disneyland, il y a de très nombreux restaurants à tous budgets.

La diversité et le mode de vie est très différents de nos habitudes européennes. Car le petit déjeuner peut-être un gros repas et le « lunch » du midi, juste un sandwich.

Soyons clair de suite, manger équilibré à Las Vegas relèvera du défi quotidien. Car que ce soit en quantité qu’en qualité, c’est plutôt gras et avec des portions gargantuesques.

Aussi, pour ceux qui souhaitent limiter leur budget, la WPPI propose gratuitement chaque matin, des boissons chaudes à volonté : café et thé. De même qu’il y a de nombreuses fontaines d’eau minérale disposées dans l’ensemble du centre de convention.

Comprendre les tarifs des restaurants

Aux États-Unis, tous les tarifs affichés sont sans la taxe de 8,15%. Donc un plat proposé à 9,99$ coûte avec les taxes 10,80$.

Mais au finale, ce ne sera pas ce montant que vous allez devrez payer. Car il faut ajouter les frais de service : le tip (pourboire). Le taux est généralement de 15% à 20% selon votre appréciation de votre serveur. Donc cela fait donc pour 10,80$ total TTC, un montant avec pourboire de 12,42$ (15%) à 13$ (20%).

Lorsque vous payez par carte bancaire, penser à faire au moins le montant total. Car avant de signer, vous devrez préciser le montant de pourboire laissé. Si vous laissez vide, c’est le restaurant qui décidera pour vous ce montant et certainement une belle surprise sur votre compte bancaire !

Exemples de budgets (taxes et pourboires inclus)

  • Petit-déjeuner Coco’s (avec café américain à volonté) : 7$ à 20$,
  • Buffet Mandalay Bay matin (avec boissons sans alcool) : 25$
  • Buffet Mandalay Bay midi (avec boissons sans alcool) : 27,50$
  • Buffet Mandalay Bay soir (avec boissons sans alcool): 43$,
  • Menu « In-n-out » (hamburger, frites et boisson sans alcool) : 6$ à 7,5$,
  • Subway 12″ Italian BMT + Bouteille d’eau Danasi : 11,00$
  • McDonald’s BigMac + Frites + Soda : 7,50$

Venez vivre l’expérience de la WPPI en français avec Samuel de PlancheContact

Depuis 2007, chaque année (hors 2018 pour raisons médicales), je me rends à Las Vegas pour vivre la WPPI.

Avec plus d’une dizaine de séjours sur place, j’ai acquis de nombreuses astuces et expériences que je souhaite partager avec les photographes français. Voici un exemple de rapport d’expérience sur notre blog.

Pour en savoir plus sur ma proposition de service, rendez-vous sur cette page : WPPI 2020 avec PlancheContact.

Vous avez jusqu’à ce vendredi 27 septembre pour réserver votre place pour bénéficier des tarifs EARLY BIRDS avant augmentations des frais.